Dénomination de l’intervention : Projet d’Appui au Développement Local (PADL – CLK)
Domaine de l’intervention
Renforcement (Formation) des participantes en compétences
techniques, professionnelles, entrepreneuriales et en compétences de vie en vue
de l’exercice d’un emploi salarié ou auto-emploi
Villes couvertes
COMOE, KENEDOUGOU, LERABA
Institution.s initiatrice.s
Gouvernement du Burkina Faso
Organisation.s de mise en œuvre
Cellule de Gestion du Projet : placée sous la tutelle du
Secrétariat Général du Ministère de l’agriculture, de l’hydraulique et des
ressources Halieutiques, appuyée par deux antennesappuyée par deux antennes
dont l’une basée à BANFORA (Province de la COMOE) et l’autre à ORODARA
(Province
du KENEDOUGOU).
Source.s de financement
Fond Africain de Développement (FAD)
Ressources (en million d’UC)
– FAD : 15,00
– Bénéficiaires : 0,64
– Gouvernement : 2,56
Personne à contacter pour plus d’informations
Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des
Ressources Halieutiques : Tél : (226) 88 01 92 Fax :(226) 88 03 54″
Contexte de
l’intervention
« Le Burkina Faso est un pays dont l’économie est
essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage. La situation du pays est
préoccupante dans la mesure où 80 % de la population résident dans le milieu
rural et vivent de l’agriculture. Dans cette situation, la pauvreté ne peut
donc être réduite de façon globale et soutenue que si le secteur rural connaît
des mutations nécessaires qui entrainent une plus forte productivité des
facteurs. C’est dans ce contexte que les autorités du Burkina Faso ont
sollicité et obtenu l’appui des bailleurs de fonds pour financer quelques
projets de développement dans les provinces de Comoé, Leraba et Kénédougou dont
ledit projet. Face à une production agricole précaire et une paupérisation du
milieu rural, le projet vise à améliorer les conditions de vie des populations
vulnérables surtout les femmes et augmenter la rente agricole, garantir la
sécurité alimentaire, la gestion durable des ressources. »
Bref résumé de l’intervention
L’objectif sectoriel du projet est de contribuer à la
réduction de la pauvreté par l’amélioration de pouvoir d’achat. Il est
structuré en trois composante à savoir: Composante A / Amélioration des
systèmes agricoles; Composante B/ renforcement des capacités et
professionnalisation et la Composante C : gestion du projet. Les activités du
projet sont entres autres: l’amélioration des systèmes agricole; l’aménagement
et la gestion des ressources naturelles; le renforcement des capacités et la
professionnalisation; la coordination et gestion du projet. En ce qui concerne
les participantes, le projet s’est s’intéressé à toute la population des trois
provinces concernées dont plus de la moitié des femmes sont ciblées. Démarré en
janvier 2003, la durée du projet est de 6 ans
Quels ont été les résultats chiffrés de l’intervention ?
« Le projet a contribué à la formation et
l’alphabétisation des populations, la mise à disposition ou l’acquisition de
fourniture d’équipement, ainsi que le renforcement des capacités des
producteurs, l’aménagement des terres pour les rendre plus fertiles. La
production agrosylvopastorale a augmenté en :
– 2010 de 79.084
tonnes de céréales; – 14480 tonnes d’agrume; – 22.700 tonnes de mangue et
-1.700 tonnes d’anacarde. 2000 personnes
ont été alphabétisées; – une enveloppe de 10 millions de FCFA a été allouée aux
communautés villageoises pour l’acquisition de petits matériels comprenant des
charrettes, brouettes, pelles, râteaux et pioches; – Le nombre des ménages en
dessous du seuil de la pauvreté dans les zones du projet est réduit de 30 % en
2005 à 10% en 2010; – Les revenus des éleveurs ont augmenté de plus de 3 % en 2010
Quels ont été les impacts de l’intervention ?
On note :
– une réduction de la pauvreté ;
– une amélioration des conditions de vie des populations
surtout des femmes ;
– une nette augmentation des capacités des femmes
producteurs ;
– l’accroissement de leurs rendements.
Parties prenantes
et utilisateurs qui ont travaillé sur le projet
– FAD : investissement
– MAHRH : mise en œuvre
– Cellule de gestion du projet :
sous la tutelle du Secrétaire Général du Ministère de
l’Agriculture, pour la coordination, le contrôle et la supervision.
– Autres acteurs : il s’agit des Organismes spécialisés,
des communautés villageoises et des collectivités locales avec des rôles
spécifiques.
Accès au financement et aux services financiers
La Banque Commerciale du Burkina (BACB) a accordé des
crédits à 713 groupements
Villageois.
Le système de crédit mis en place pourra se perpétuer et
satisfaire aux initiatives économiques des éleveurs et agro-éleveurs.
Facteurs de succès
– Le niveau technique et organisationnel des producteurs
s’est amélioré,
– l’utilisation de semences, boutures ou plants améliorés
a contribué à l’accroissement observé des rendements.
Défis rencontrés/Gaps à combler
Manque de diversifications des productions
Leçons apprises
Intégrations des producteurs au projet et tenir compte de
leurs besoins.
Environnement institutionnel/légal favorisant
N/A
Efforts de conception ou d’adaptation de l’initiative aux
crises sécuritaires, à une pandémie ou à l’aide au développement
N/A
Durabilité de l’intervention
Le niveau technique et organisationnel des producteurs
s’est amélioré.
– La pérennisation des actions engagées est garantie
parce que les populations auront une plus grande responsabilité pour gérer
leurs activités,
– Le système de crédit mise en place pourra se perpétuer
et satisfaire aux initiatives économiques des éleveurs et agro-éleveurs.
Innovation/technologie, digitalisation et diffusion/mise
à l’échelle des bonnes pratiques
N/A
Autres informations pertinentes
N/A
Références bibliographiques
Rapport d’évaluation
https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Project-and-Operations/BF-2002-073-FR-ADF-BD-WP-BURKINA-FASO-RE-PROJET-APPUI-AU-DEVELOPPEMENT-LOCAL-DES-PROVINCES-DE-LA-COMOE-DE-LA-LERABA-ET-DU-KENEDOUGOU.PDF
Adresse e-mail