Dénomination de l’intervention : APPUI AU DEVELOPPEMENT DE L’ANACARDE DANS LE BASSIN DE LA COMOE POUR LA REDD+ (PADA/REDD+)

 

Domaine de l’intervention

L’implication des collectivités décentralisées dans l’exécution des projets à travers l’approche participative constitue un pilier important de durabilité des actions et iii) l’adoption de principes transparents à travers les outils de gestion des groupements d’intérêts économiques a promu une bonne gouvernance au niveau des structures de gestion des ressources naturelles

 

Villes couvertes

Le projet sera mis en œuvre dans la zone d’intervention de l’Association Wouol dans le bassin de la Comoé qui couvre les régions des Cascades, des Hauts Bassins et du Sud-Ouest. Il touchera 8 provinces des 3 régions

 

Institution.s initiatrice.s 

Le projet a été initié en 2013 par des membres de l’association Wouol suite à un appel à proposition du FIP.

 

Organisation.s de mise en œuvre

Le PADA REDD+ sera sous la tutelle du Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique (MEEVCC).

 

Source.s de financement

Le projet PADA/REDD+ est un projet d’investissement financé sous forme de Prêt/Don par le Fonds fiduciaire du Fonds Stratégique pour le Climat (FSC) dans le cadre du Programme d’investissement forestier (PIF), le FAD et le FAPA. Le coût total du projet PADA/REDD+, y compris les imprévus en hors taxes et droits de douanes, est estimé à 10,968 millions de $US, soit environ 6,446 milliards FCFA

 

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Montant (Millions $US)                                                     

– Le Programme d’investissement forestier (FIP); 4,000                                                            

– FAD : 1,392

– FAPA : 0,419                                                            

– contribution des opérateurs privés : 1,721

– Gouvernement : 0,539

– Bénéficiaires: 2,896                                                

Pour un total de: 10,968

 

Contexte  de l’intervention

Le FIP est un des trois programmes du Fonds stratégique sur le climat mise en place pour faciliter la réduction de la déforestation et de la dégradation forestière et promouvoir la gestion durable des forêts, et ainsi contribuer à la diminution des émissions des gaz à effet de serre, le maintien du stock de carbone forestier et la lutte contre la pauvreté (REDD+). Le Burkina Faso a été admis en 2010 parmi les 8 premiers pays pilotes bénéficiaires du Programme FIP. Suite à un appel à propositions lancé par le FIP en août 2013, le Burkina Faso à travers l’Association des producteurs Wouol a soumis la proposition du Projet d’appui au développement d’anacardes dans le bassin de la Comoé pour la REDD+ (PADA/REDD+), qui a été acceptée pour financement par le sous-comité FIP.

 

Bref résumé de l’intervention

L’objectif sectoriel du PADA/REDD+ est de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural et à l’augmentation de la capacité de séquestration de carbone. L’objectif de développement visé par le projet PADA/REDD+ est de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural et à l’augmentation de la capacité de séquestration de carbone. Il s’articule autour des trois composantes ci-après: Appui à la production et à la séquestration du carbone; Développement de la chaîne de valeur Anacardes; Coordination et gestion du projet. Le projet sera exécuté sur une période de cinq ans (2017 à 2021) par une unité de coordination du projet qui sera logée au sein du Ministère de l’Environnement, de l’Économie Verte et du Changement Climatique (MEEVCC). Le PADA touchera directement 10 000 producteurs (trices) et transformateurs (trices) membres de l’Association Wouol, des réseaux d’approvisionnement de ANATRANS et SOTRIAB et des associations des transformatrices artisanales.Les participants directs sont les membres des groupements et des cinq unités de transformation de l’Association Wouol au nombre de 2500 membres dont 1300 femmes.

 

Quels ont été les résultats chiffrés de l’intervention?

* 3200 emplois verts additionnels créés pour les femmes et les jeunes (80%) pour les femmes;  * 540 producteurs formés sur les bonnes pratiques de culture biologique (33% femmes); * 300 groupements et coopératives producteurs accompagnés pour le greffage des anacardes ((33% groupements des femmes) ; * 1500 producteurs sensibilisés sur le foncier et la gestion des ressources forestières ( (50% productrices)  * 60 coopératives appuyées en gestion des exploitations; * 540 transformatrices formées sur les bonnes pratiques ;* 30 coopératives et GIE mise en conformité avec l’OHADA ( (33%  femmes)  ; * 30 GIE encadrés en gestion et entretien des unités ;* 3 réseaux d’approvisionnement organisés et contractualisés;* 150 d’acteurs formés en gestion environnementale Études réalisées sur la filière Anacardes * 2 Études réalisées sur la filière Anacardes

 

Quels ont été les impacts de l’intervention?

Les impacts négatifs potentiels sur l’environnement des activités du PADA/REDD+ incluent: (i) la modification du paysage lors de l’ouverture des carrières et zones d’emprunts pour la réalisation des unités de transformation; (ii) la génération de déchets solides et liquides (pollution des eaux et du sol) ; (iii) la dégradation de la qualité de l’air liée aux émissions des gaz des unités de transformation; (iv) l’augmentation des nuisances sonores et (vi) la perturbation de l’habitat de la faune. Elles transforment les noix brutes en amandes grillés salées ou sucrées qui sont destinées au marché local. Le projet aura des impacts sociaux positifs majeurs sur des jeunes et des femmes et l’amélioration du revenu des producteurs (trices) et des transformateurs (trices). Les autres impacts positifs incluent (i) la sécurisation et diversification des productions agricoles (anacarde, mangues, etc.); (ii) le renforcement de la sécurité alimentaire;

 

Parties prenantes et utilisateurs qui ont travaillé sur le projet

Le Comité de pilotage du PIF élargi aux représentants des régions des Cascades, et des Hauts bassins, du Fonds d’Intervention pour l’Environnement, la DGPER, l’Association Wouol et le RCPB en qualité d’observateurs, assurera l’orientation du projet et approuvera les budgets et les comptes du Projet. Fonds d’Intervention pour l’Environnement (FIE) pour les subventions et les crédits aux producteurs en partenariat avec le Réseau des Caisses Populaires du Burkina Faso (RCPB), la Direction Générale de la Promotion de l’Economie Rurale (DGPER) du Ministère en charge de l’Agriculture pour tous les volets agricoles, la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF) et les Directions régionales en charge de l’Environnement pour les pépinières, le Centre National des Semences Forestières (CNSF) et l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) pour la recherche et le développement des semences d’anacarde.

 

Accès au financement et aux services financiers

Le Fonds d’appui sous forme de subventions servira à aider les producteurs pour les nouvelles plantations d’anacardes en agroforesterie.

 

Facteurs de succès

L’implication des autorités.

 

Défis rencontrés/Gaps à combler

La mauvaise gestion de la ligne de crédit; les difficultés de remboursement par les bénéficiaires; La gestion du crédit sera assurée par le Réseau des caisses populaires du Burkina Faso (RCPB) qui a une grande expérience en la matière. D’autre part il est prévu un accompagnement en gestion financière des bénéficiaires du crédit pour rentabiliser leur investissement et donc faciliter le remboursement.

 

Leçons apprises

Les principales leçons tirées de la mise en œuvre de ces projets sont : i) la mise en œuvre efficiente d’un plan d’aménagement de forêt et l’autonomisation des chantiers visées à terme doivent s’inscrire nécessairement dans le long terme (15 ans et plus) ; ii) l’implication des collectivités décentralisées dans l’exécution des projets à travers l’approche participative constitue un pilier important de durabilité des actions et iii) l’adoption de principes transparents à travers les outils de gestion des groupements d’intérêts économiques a promu une bonne gouvernance au niveau des structures de gestion des ressources naturelles.

 

Environnement institutionnel/légal favorisant

Le PADA/REDD+ cadre avec les objectifs PIF Burkina et ses activités s’inscrivent dans le troisième axe stratégique du Plan national de développement économique et social (PNDES 2016-2020). Il est en droite ligne avec la stratégie pour la transformation de l’agriculture en Afrique : Nourrir l’Afrique (2016-2025) axée sur le développement de la chaîne des valeurs agricoles et s’inscrit également dans les deux piliers du DSP 2012-2016 du Burkina Faso. Etc…

 

Efforts de conception ou d’adaptation de l’initiative aux crises sécuritaires, à une pandémie ou à l’aide au développement

NA

 

Durabilité de l’intervention

L’implication des collectivités décentralisées dans l’exécution des projets à travers l’approche participative constitue un pilier important de durabilité des actions et l’adoption de principes transparents à travers les outils de gestion des groupements d’intérêts économiques a promu une bonne gouvernance au niveau des structures de gestion des ressources naturelles; Le projet PADA/REDD+ s’est inscrit dans la consolidation des acquis des projets antérieurs en (i) développant un manuel de financement pour la transparence des financements, et (ii) intégrant un important volet de renforcement des capacités techniques et organisationnelles des groupements et coopératives

 

Innovation/technologie, digitalisation et diffusion/mise à l’échelle des bonnes pratiques

NA

 

Autres informations pertinentes

NA

 

Références bibliographiques

RAPPORT D’EVALUATION PROJET D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DE L’ANACARDE DANS LE BASSIN DE LA COMOE POUR LA REDD+ (PADA/REDD+)

 

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