Dénomination de l’intervention : Autonomisation des Femmes et des Jeunes

 

Domaine de l’intervention 

Renforcement (Formation) des participantes en compétences techniques, professionnelles, entrepreneuriales et en compétences de vie en vue de l’exercice d’un emploi salarié ou auto-emploi 

 

Villes couvertes

Département de Kaya et Mamdi (Province du LAC)

 

Institution.s initiatrice.s 

CARE International au Tchad

 

Organisation.s de mise en œuvre

CARE International au Tchad

 

Source.s de financement

Département pour le Développement Intégral (DFID) : 561 000 €

 

Personne à contacter pour plus d’informations

CARE International au Tchad

 

Contexte  de l’intervention

Dans la province du Lac, de multiples enjeux exacerbent les inégalités de genre déjà existantes. La violence à l’égard des femmes fait partie d’un contexte patriarcal, où le statut des femmes dépend d’un ensemble de normes sociales discriminatoires à leur encontre. Ces normes constituent des obstacles à l’autonomisation non seulement des femmes, mais aussi des jeunes et autres personnes marginalisées au sein des communautés. En réponse à cette situation, CARE a lancé le projet « L’Autonomisation des femmes et des jeunes » financé par le Département pour le Développement Intégral (DFID)

 

Bref résumé de l’intervention

L’objectif général du projet est de contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des territoires les plus impactés par la crise du Lac Tchad, et par les effets du changement climatique. Diverses activités ont été prévues, entre autres nous pouvons énumérer: la création d’espaces de dialogue communautaire entre hommes et femmes et entre

communautés, entre groupes de femmes et autorités locales sur l’égalité de Genre, les dynamiques

de pouvoir, etc. pour une modification des comportements ; la formation des femmes et des jeunes sur le micro-entreprenariat; la formation en leadership pour les membres de groupements (AVEC, groupements de producteurs, groupes de femmes, etc.). La durée est de 11 mois (juin 2019 – avril 2020). Le projet a pour cible les mêmes groupes que ceux ciblés par le projet RESILAC, à savoir :

Les femmes (déplacées, retournées, autochtones, etc.);

Les jeunes (18-29 ans), femmes et hommes, victimes des exactions des belligérants ;

Les hommes ;

Les entités / acteurs locaux (habitants/citoyens, collectivités, institutions publiques…)

 

Quels ont été les résultats chiffrés de l’intervention ?

Résultat 1 : Les femmes sont autonomisées dans un environnement favorable et respectueux de leurs droits, où les hommes et les garçons sont sensibles aux questions de Genre: 24% des femmes estiment vivre dans un environnement plus favorable et respectueux de leurs droits; 87 % de satisfaction des victimes de VBG concernant la qualité de la prise en charge. Résultat 2 : Les femmes sont formées et intégrées dans les systèmes de production: 35 % des femmes déclarent prendre part aux décisions concernant la gestion des ressources au sein du ménage; 47% des femmes et 38% des jeunes ont augmenté de 40% leurs revenus annuels; 43% des hommes (18 à 59 ans), 34% des femmes (18 à 59 ans) et 23% des jeunes de (18 à 24 ans) ont accès à la terre. 

Résultat 3 : Les autorités (nationales et locales) et les OSC locales jouent un rôle central dans l’intégration sociale du genre dans les actions de développement ; 33% de personnes (3% femmes et 30% hommes) des services déconcentrés de l’Etat ont été formées sur le genre                                                                      

 

Quels ont été les impacts de l’intervention ?

Le projet a permis de renforcer le cadre légal et institutionnel en matière de genre/VBG. En outre le projet a consolidé la synergie d’action entre les différents acteurs dans le cadre de la prévention et la prise en charge des cas de VBG. Dans le cadre de l’accès des victimes de VBG aux structures adéquates via la synergie d’action entre les acteurs humanitaires de la zone, l’on note aussi que le projet a contribué à la formation des acteurs et/ou les parties prenantes sur la VBG pour une meilleure offre de services et ou compréhension de la thématique. Des stratégies de prévention et lutte contre les VBG ont été proposées et fournies aux bénéficiaires et aux services techniques déconcentrés de l’Etat dans la province. L’approche d’intervention des acteurs sur le système de remontée et de gestion de cas de VBG a été améliorée et l’évaluation note un début de changement etc.

 

Parties prenantes et utilisateurs qui ont travaillé sur le projet

– Financement : DFID-UK (Department for international Development)

– Mise œuvre :  CARE

 

Accès au financement et aux services financiers

N/A

 

Facteurs de succès

Comme facteurs de succès nous pouvons citer :

• La mise en place des comités VBG, formés pour sensibiliser et remonter les cas de VBG. Ils suivent le référencement des survivant.e.s ;

• L’implication des bénéficiaires dans la mise en œuvre et le suivi des activités sont des éléments qui indiquent l’appropriation du projet ;

• L’implication des services techniques déconcentrés de l’Etat et la participation effective des autorités traditionnelles dans les sensibilisations sur le rôle et responsabilité de genre.

 

Défis rencontrés/Gaps à combler

N/A

 

Leçons apprises

La coordination de plusieurs organisations qui interviennent dans la zone qui a permis de tirer les leçons vécues à travers les projets en cours d’exécution et apporter des corrections et orientations appropriées dans les mises en œuvre.

 

Environnement institutionnel/légal favorisant

N/A

 

Efforts de conception ou d’adaptation de l’initiative aux crises sécuritaires, à une pandémie ou à l’aide au développement

N/A

 

Durabilité de l’intervention

La durabilité voire la pérennité des acquis liés aux changements opérés par les interventions du projet se présentent sous forme de potentiels à mettre en valeur. Il s’agit entre autres de :

– L’existence de comité de VBG dans le domaine de la prévention et gestion des conflits qui sont déterminé à poursuivre les actions dans la zone ;

– L’appréciation positive de l’impact du projet dans les villages et par les autorités décentralisées (Précisément les Comités Départementales d’Action) dans l’inclusion des activités du projet dans leurs Plan de Développement Locaux dans chaque canton, etc.

 

Innovation/technologie, digitalisation et diffusion/mise à l’échelle des bonnes pratiques

N/A

 

Autres informations pertinentes

N/A

 

Références bibliographiques

https://careevaluations.org/evaluation/projet-lautonomisation-des-femmes-et-des-jeunes-dans-le-cadre-du-projet-resilac-genre-financement-dfid/

 

https://careevaluations.org/wp-content/uploads/Chad_Final-Evaluation_RESILAC-Genre.pdf

 

file:///C:/Users/MDSC/Downloads/Chad_Final-Evaluation_RESILAC-Genre.pdf

 

https://reliefweb.int/report/chad/rapport-de-l-evaluation-finale-resilacdfid-projet-l-autonomisation-des-femmes-et-des

 

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